À l’occasion de leur dernier week-end de championnat de Division 1, les 31 mai et 1er juin derniers à Troyes, les joueurs de Pascal Brousmiche ont terminé la saison sur une note mitigée, mais pleine de promesses.

Opposés à Vaucresson, les Stéphanois se sont d’abord imposés avec autorité sur le score de 3-0, avant de s’incliner à deux reprises face à Dinan (1-0). Ces deux défaites n’ont toutefois pas entaché une saison globalement très réussie pour les Verts, qui clôturent leur troisième exercice dans l’élite du Foot-Fauteuil à une brillante 4e place. Il s’agit tout simplement du meilleur classement de l’histoire du club dans cette discipline.

Avec un bilan de 11 victoires, 1 match nul et 6 défaites en 18 rencontres, l’équipe stéphanoise confirme sa montée en puissance et son statut parmi les formations les plus solides du championnat.

Pascal Brousmiche, Responsable de notre section Foot-Fauteuil, revient sur cette belle saison, les progrès de son équipe et les pistes de travail pour continuer à grandir l’an prochain :

Quel bilan tirez-vous de cette saison, qui se termine avec le meilleur classement de l’histoire du club ?
C’est un bilan très positif. Terminer à la 4e place du championnat, c’est historique pour notre jeune équipe. Cela récompense le travail régulier de tout un groupe, à la fois sur le plan sportif et humain. On sent que l’équipe a franchi un cap cette saison. Évidemment, il y a toujours un petit goût d’inachevé, notamment avec les deux défaites face à Dinan en fin de parcours, mais dans l’ensemble, je suis fier de l’évolution du groupe et de l’image que nous avons renvoyée sur les terrains.

Quels ont été, selon toi, les éléments clés de la progression de l’équipe cette année ?
Ce qui a vraiment fait la différence cette saison, c’est notre régularité et le sérieux mis dans le travail, semaine après semaine. Le groupe a su créer une belle dynamique collective, avec une vraie solidarité sur le terrain. On a mieux géré les temps forts et les temps faibles, et on sent que les gars ont gagné en maturité dans le jeu. Ils se connaissent mieux, communiquent plus, prennent les bonnes décisions au bon moment. Et puis, physiologiquement, on a aussi franchi un cap, ce qui nous a permis de tenir le rythme sur l’ensemble du championnat.

Quels sont les axes de travail prioritaires pour continuer à progresser la saison prochaine ?
On va continuer à bosser sur notre régularité, surtout dans les matchs à haute intensité. Contre les grosses équipes, il nous manque parfois ce petit truc en plus pour faire basculer la rencontre en notre faveur. Il faudra qu’on soit plus efficaces devant le but, et qu’on parvienne à diversifier un peu plus notre jeu. Mentalement aussi, il y a encore du travail : on doit mieux gérer la pression dans les moments importants. L’objectif, c’est de continuer à avancer ensemble, de faire grandir le collectif tout en gardant cet état d’esprit qui nous caractérise.